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La dette ou la vie?

La plupart des têtes de liste pour les élections municipales font le constat de l’endettement qui pèse depuis des années sur notre ville, en général pour stigmatiser le maire actuel et affirmer qu’avec lui (ou elle), demain, on rasera gratis. Mais on voit peu d’analyses sur les origines de cette dette et encore moins de propositions pour y remédier.

La dette de Bagnolet a trois sources essentielles. La première est la politique budgétaire nationale qui impacte fortement les collectivités locales et encore plus fortement celles qui sont le plus en difficulté, comme Bagnolet. Bien entendu, dans la voie actuelle, il n’y a pas d’amélioration à attendre. Une autre politique (nationale) est toujours possible : il faudrait remettre à plat la dette, réinvestir massivement dans les services publics laissés en déshérence, reconstruire une fiscalité équitable qui touche enfin les plus riches et les plus grosses entreprises, bref faire à peu près le contraire de ce que font l’actuel président et l’actuel gouvernement. A ce niveau, la seule action que nous pouvons avoir dans le cadre des municipales, c’est de sanctionner le plus sévèrement possible les candidat-es LREM. Pas une voix ne doit se porter sur eux! Il est plutôt comique de voir l’intérêt porté à la dette par le candidat LREM de Bagnolet : il n’a pourtant rien à redire à la politique du gouvernement; dans son viseur, il n’y a que les services municipaux …à « moderniser et externaliser », on sait que cela veut dire supprimer et privatiser!

La seconde origine de la dette est proprement bagnoletaise. Elle se compose de deux parties. La première et la plus évidente provient de la mandature précédente avec la construction de l’Hôtel de ville et de l’école Joliot-Curie dont les coûts ont explosé. A noter aussi les extraordinaires dépenses de communication de Marc Everbecq, qui n’ont pourtant pas réussi à le faire réélire, ou encore les nombreuses études qui dormaient dans les tiroirs. Mais au-delà de cet emballement, il y a l’héritage plus lointain du communisme municipal. C’est par exemple le sous-investissement chronique dans les écoles ; au début des années 2000, avec mon collègue Michel Léon, nous avions animé un « rallye des écoles qui se déglinguent » ! Les écoles Jaurès, Langevin, Ferry et Joliot-Curie, pour la plupart construites au début des années 60, étaient dans un piètre état. Ce sous-investissement et ce défaut d’entretien généralisé des équipements publics a constitué une sorte de dette cachée transmise aux générations futures, c’est à dire à nous aujourd’hui. Et cela revient comme un boomerang sur la municipalité qui doit faire face à des situations d’urgence avec des bâtiments menaçant de s’écrouler, comme cela a été le cas à Langevin, au cours du mandat qui s’achève. Ce qui a impliqué des travaux et des dépenses: la dette cachée vient ainsi alimenter la dette tout court.

Enfin la troisième partie de la dette provient de l’actuelle municipalité avec le programme de rénovation urbaine des quartiers des Malassis et de La Noue et explique le pic actuel de la dette. Améliorer le cadre de vie des habitant-es est bien sûr légitime et réaliser les investissements qui le permettent aussi. D’ailleurs celle et ceux qui essaient d’exploiter la dette de façon politicienne contre le Maire actuel, ne vont pas jusqu’à dire qu’il n’aurait pas fallu rénover ces quartiers, même si elle et ils le pensent très fort!

Privilégier le remboursement rapide de la dette serait désastreux pour Bagnolet et ses habitant-es: cela voudrait dire stopper la rénovation urbaine (dont la 2e phase doit commencer dans les prochains mois), ne pas reconstruire les écoles vétustes (Langevin, Ferry, Pêche d’Or) et liquider les services publics comme le centre de santé ou la cantine municipale. Plutôt que de donner la priorité à la dette, il faut choisir la vie ! Et donc continuer à investir. Tout en prenant, bien sûr, des mesures financières pour limiter le poids de la dette sur le budget communal, en étalant le plus possible son remboursement. Un premier pas important a été franchi lors du mandat écoulé, avec la transformation des emprunts toxiques (à hauteur de 20 millions d’euros) de Marc Everbecq et de Laurent Jamet, en emprunts classiques. Il faut poursuivre dans le sens de l’assainissement des finances locales, sans sanctionner les habitant-es.

On peut aussi demander l’annulation de la dette, mais pour cela, il faudra un gouvernement écologiste et solidaire!!!

René, réveille-toi, ils sont devenus fous!

René Dumont, candidat écologiste à l’élection présidentielle de 1974

Comme beaucoup d’écologistes, j’ai voté Yannick Jadot aux élections européennes. Mais quelle déception avec la préparation des municipales! Par Jean-Claude Oliva

Les Verts autrichiens exultent. Ils sont enfin au pouvoir… avec les Conservateurs. Pour Romaric Godin de Médiapart (lire ici) « En acceptant les politiques néolibérales et identitaires de la droite pour prix d’une politique écologique ambitieuse sur le papier, mais sans moyens concrets, les Verts renoncent à allier l’écologie aux intérêts des classes moyennes, acceptent de se taire sur la question des migrants et reconnaissent que la priorité réelle doit être non pas l’environnement, mais bien la compétition économique (…) Faute de sauver la planète, les Verts autrichiens semblent donc s’engager à sauver le néolibéralisme. » Est-ce la voie sur laquelle nous entraînent Yannick Jadot et ses ami-es?

Des alliances troublantes, de Paris….

La question se pose au vu des alliances troublantes, voire contre-nature c’est le cas de le dire, d’EELV pour les élections municipales. A Paris, EELV mène la bataille contre la maire Anne Hidalgo dont le bilan écologique est pourtant incontestable et résulte en grande partie de l’action d’élu-es écologistes comme Célia Blauel ou Christophe Nadjowski. Dans le club planétaire des grandes villes, Paris est une de celles qui s’est engagée le plus fort dans les politiques écologiques de réduction de la place de la voiture ou de végétalisation. Certes, cela n’est pas encore suffisant, aucune ville, aucun pays n’en fait assez, ne cesse de répéter Greta Thunberg. Mais de là, à se rapprocher de Cédric Villani, député LREM, dont le seul engagement écologique consiste à s’absenter de l’hémicycle lors de certains votes… La volonté de rompre avec la social-démocratie de gouvernement pourrait se comprendre, tant cette dernière s’est compromise, encore faudrait-il que l’écologie soit la boussole des nouvelles alliances!

…à Bagnolet

A Bagnolet, si le bilan écologique n’est pas comparable à celui de Paris, de premiers pas importants ont été faits, avec un moratoire depuis trois ans sur les projets immobiliers, avec l’engagement en faveur de la gestion publique de l’eau ou encore le maintien de la bergerie des Malassis. Et des engagements majeurs sont pris pour l’avenir avec l’alliance conclue avec Écolos solidaires et le soutien de Génération Ecologie. Mais la direction d’EELV (qui n’a pas de groupe local à Bagnolet et dont les adhérent-es se répartissent sur trois listes) lorgne vers une alliance de second tour avec Laurent Jamet, ancien premier adjoint et adjoint à l’urbanisme (avant 2014), à l’origine de la déferlante immobilière qui a défiguré la ville. Qu’est-ce donc qui conduit EELV à préférer s’allier aux adversaires de l’écologie plutôt qu’à ses ami-es?

Affaiblir la gauche

Depuis sa création, EELV n’a jamais réussi à se développer et reste un micro-parti, 5000 adhérent-es revendiqué-es avant les européennes, 10 000 (?) après. Si tout le PS prenait le virage de l’écologie -comme Anne Hidalgo l’a fait à Paris- EELV risquerait de passer au second plan de l’écologie voire au troisième, si on considère aussi les professions de foi écologistes de la France insoumise. Plutôt que de miser sur l’émergence d’une grande force écologiste transcendant la gauche, EELV joue l’affaiblissement de toute la gauche pour récupérer la mise avec Yannick Jadot aux prochaines présidentielles. C’est grosso modo, la même stratégie que la France insoumise après les élections présidentielles de 2017, tapant très fort sur la gauche et sur les écologistes pour tenter de se poser comme l’unique opposition à Macron. On voit où cela a conduit la France insoumise, faut-il vraiment recommencer la même expérience?

C’est pas la faute à Rousseau…

D’autant que cette stratégie passe à côté de l’essentiel. Si EELV n’a pas réussi à s’imposer jusqu’à présent malgré une prégnance de plus en plus forte des idées écologistes dans le pays, c’est pas la faute à Rousseau, ni à la concurrence des autres formations politiques, mais bien aux limites du parti écologiste lui-même. Et c’est sans doute cela qu’il faudrait dépasser. EELV est une sorte de vitrine électorale de l’écologie, mais malheureusement, il n’y a pas derrière de construction politique: comment avancer dans ces conditions? Un exemple récent: entre les animalistes, les tenants de l’alternative végétarienne, les vegans, la bio, les éleveurs de la Confédération paysanne, les activistes de L 214, etc. , il y a toute une gamme d’engagements qui relèvent de l’arc écologiste, toute une effervescence de réflexions qui mériteraient une confrontation sérieuse et passionnante pour dégager des options et des actions communes. Qui est mieux placé qu’un parti écologiste pour mener ce débat et réaliser cette convergence indispensable? Au lieu de s’atteler à ce travail de fond, EELV a édité un catalogue à la Prévert de « 85 propositions pour les animaux » pour les élections municipales… L’autre faiblesse d’EELV, c’est son fonctionnement interne particulièrement opaque pour le commun de ses membres dont je fais partie. Certes il n’y a pas d’autoritarisme mais pas de démocratie non plus: malgré un formalisme pesant, ses adhérent-es ne sont pas associé-es à l’élaboration de la stratégie, définie en vase clos par ses instances dirigeantes. Aussi, faute de pouvoir faire de la politique autrement à EELV, beaucoup d’écologistes font de la politique ailleurs.

Écologie, année zéro

Meeting chaleureux pour le lancement de la liste Bagnolet écologique et solidaire conduite par Tony Di Martino. Voici des extraits de l’intervention de Jean-Claude Oliva.

Après le meeting, de g à d: Edith Félix, Mariem Diop, Jean-Claude Oliva, Vassindou Cissé et Sylvain Piron

Il y a quelques semaines, nous avons fondé le collectif citoyen Écolos solidaires pour rassembler autour de l’écologie plutôt que de provoquer une division supplémentaire sous prétexte d’écologie. Les sondages actuels semblent bien montrer que cette stratégie est la bonne. Je prendrai deux exemples particulièrement significatifs qui traduisent une tendance plus générale. A Paris, EELV a obtenu près de 20% des voix aux élections européennes; son candidat est crédité de moins de 14% pour les municipales, en 4e ou 5e position. A l’inverse, à Bordeaux, EELV a obtenu 21,5% des voix aux européennes et sa candidate est créditée de 33% au municipales, au coude à coude avec le maire sortant. Dans le premier cas, à Paris, EELV en voulant tirer la couverture à soi, divise et tire toute la gauche vers le bas, ce qui ne lui réussit pas non plus. Dans le second cas, à Bordeaux, EELV joue le jeu du rassemblement à gauche (comme c’est le cas dans la plupart des villes du 93) et la victoire devient possible!

Pour Écolos solidaires, l’écologie, c’est des pratiques, plutôt que des discours ou des étiquettes. Voici un exemple particulièrement significatif. A Bagnolet, le Maire a stoppé -depuis 2017- la densification urbaine en refusant 34 projets immobiliers, représentant plus de 2000 logements supplémentaires et Tony Di Martino et la liste Bagnolet écologique et solidaire s’engagent à continuer dans cette voie. On ne retrouve pas la même clarté dans le programme de C. Laurence, pourtant estampillée EELV. On y parle de « stopper la densification débridée ». Et la densification tout court, alors? Ou encore de « maîtriser le développement urbain », sans doute avec les conseils des architectes avisés et des agents immobiliers qui l’entourent? Il s’agit là d’un discours creux, sans aucun engagement réel. Pourtant les Bagnoletais-es en ont assez des constructions, ils le disent, il faut les écouter et plafonner maintenant le nombre d’habitant-es de la ville!

A Bagnolet, quand on est un écologiste conséquent, contrairement à la chanson, on ne fait pas table rase du passé à chaque élection municipale. Au contraire, on fait table pleine des premières avancées obtenues au cours du mandat qui se termine -l’engagement fort du Maire et de la ville dans la bataille pour l’eau publique, le coup d’arrêt à la densification urbaine, le soutien à la bergerie des Malassis, …- pour aller plus loin. On ne vient pas se présenter aux élections une fois chaque trois ans, en faisant la soupe aux logos et aux egos. On agit sur le terrain dans la durée, on s’enracine!

Il ne faut pas se tromper d’époque. A Bagnolet comme ailleurs, l’enjeu n’est plus de faire une liste de témoignage en faveur de l’écologie. Ce train est passé depuis longtemps. Dommage que certains « écologistes » ne s’en soient pas aperçu! Il faut prendre acte de la conversion écologique sincère et profonde d’une grande partie de l’opinion et, bien entendu, de la gauche. La meilleure preuve m’en a été fournie par les assises citoyennes de « Bagnolet solidaire et durable » auxquelles j’ai participé. Les propositions qui sont sorties de ce public de la gauche locale, sont en grande partie les mêmes que celles que nous avions formulées en tant qu’écologistes. Aussi l’ordre du jour est maintenant de réunir les compétences et les talents des un-es et des autres pour constituer les équipes qui vont mettre en oeuvre le tournant écologique dans notre ville. C’est ce que fait la liste Bagnolet écologique et solidaire conduite par Tony Di Martino!

Le temps de vivre

Du temps pour soi et pour les autres. Prendre le temps. Ralentir et se ressourcer. Relier les un.es aux autres. Renouer avec l’humanité et avec la vie, la Nature. Ce sont nos vœux pour l’année qui s’engage.

N’est-ce pas l’exacte intersection de la question sociale et de la question écologique? Au XIXe et au XXe siècle, la réduction du temps de travail a fait émerger le mouvement ouvrier. Aujourd’hui l’urgence est de stopper la course à l’enrichissement de quelques-uns (en 2019, les 500 personnes les plus riches de la planète ont vu leur fortune augmenter de 25%, soit de 1.070 milliards d’euros, selon le Bloomberg Billionaire Index) et à la destruction de la vie sur Terre que montre de façon effroyable la tragédie australienne. Derrière la réforme des retraites que veut imposer envers et contre tout le président Macron, il y a aussi l’absurdité qui consiste à vouloir augmenter le temps de travail sur une vie alors que nous avons toutes les raisons de le réduire drastiquement.

La ville est un des lieux possibles de résistance et de transformation, ce qui nous motive pour remettre en question et repenser le développement urbain à l’occasion des élections municipales. Sous une pression immobilière effrénée liée à la métropole du Grand Paris, Bagnolet s’est encore densifiée ces dernières années, ce qui engendre de nombreuses nuisances pour tou-tes les habitant-s. Il faut revenir à un projet de ville à taille et à rythme humains et reconnecté à la Nature.

Ce qu’illustrent nos propositions pour Bagnolet :

– transformer le moratoire actuel en arrêt de tout nouveau programme immobilier densificateur ; décider que notre ville a atteint avec les constructions actuelles un nombre maximal d’habitant-es et qu’elle n’ira pas au delà;

– développer tous les services publics pour répondre aux besoins des nouveaux arrivant-es et de l’ensemble de la population ;

– construire un projet politique autonome de ville, avec et pour les habitant-es ;

Plusieurs projets concrets seront les indicateurs de cette volonté :

– relier les 7 quartiers de Bagnolet via le Bajobus ;

– préserver la Bergerie à son emplacement actuel;

– requalifier la zone de l’Échangeur.

La guerre qui vient?

On ne peut évoquer les espoirs de 2020 sans évoquer une crainte majeure, « la guerre qui vient » comme l’écrit Edwy Plenel dans Médiapart : « Exécuté sur ordre de Donald Trump, l’assassinat du général Qassem Soleimani, haut dirigeant militaire iranien, est un pas de plus vers l’abîme guerrier. Si l’avenir n’est jamais écrit, comment ne pas voir que la puissance américaine met en péril le monde par son comportement d’État voyou, piétinant le droit international ? La France s’honorerait à le dire haut et fort. » (Lire l’article complet ici) Un vœu que nous partageons.

Mieux respirer et se déplacer sans voiture

Greenpeace, le Réseau Action Climat (RAC) et l’Unicef ont publié mercredi 11 décembre un classement inédit des douze principales agglomérations françaises en fonction de leurs efforts pour améliorer la qualité de l’air que respirent leurs administrés.

Les douze agglomérations sont réparties en trois groupes. Paris, Grenoble et Strasbourg constituent le trio de tête des villes en « bonne voie » pour devenir respirables. Comme quoi l’alliance gauche et écologistes comme à Paris ou écologiste et gauche comme à Grenoble est encore la meilleure façon d’avancer dans ce domaine comme dans bien d’autres!

Lyon, Nantes, Lille, Bordeaux, Rennes et Toulouse sont jugées « encore timides » dans leurs actions. En queue de peloton, Montpellier, Nice et Marseille sont « en retard », voire « très en retard ».

Le problème numéro un de santé lié à l’environnement

Responsable de 48 000 à 67 000 morts par an en France, la pollution de l’air est considérée par la Commission européenne comme le « problème numéro un de santé lié à l’environnement ».

Les ONG entendent profiter de la campagne pour les élections municipales de mars 2020 pour mettre la pression sur les candidats. « Les villes doivent aller plus loin, plus vite, résume Sarah Fayolle, de Greenpeace. Les nouveaux élus devront prendre des mesures à la hauteur de l’urgence sanitaire et climatique. »

A Bagnolet aussi, cette question de la pollution de l’air, directement liée à la place de la voiture individuelle, doit faire partie des réflexions et des débats des élections municipales. Il faut croiser l’objectif de santé publique avec la réponse aux besoins de déplacement de la population. Et ce faisant, se préparer à la disparition de la voiture individuelle, qui est notre horizon.

Nos propositions pour Bagnolet :

– plan vélo : développer les pistes cyclables, les parkings fermés pour les vélos, les ateliers de réparation ;

– mise en place de navettes directes des quartiers (La Noue, Plateau, Malassis) au métro ;

– mise en place d’un « bajobus » pour relier les quartiers de la ville ;

– encourager le télétravail (personnel communal notamment) ;

– passer toute la ville en zone 30 km/h ; et demander zone 50 km/h pour l’autoroute qui traverse Bagnolet comme Paris le demande pour le périphérique ;

– créer des rues non carrossables (sauf riverains) dans les quartiers pavillonnaires;

– réduire l’emprise du trafic de bus longue distance autour de la gare routière;

– requalifier la zone de l’Échangeur qui est un point noir de Bagnolet.

Pour aller plus loin, lire aussi:

Paris en tête des grandes villes françaises faisant le plus d’efforts pour lutter contre la pollution de l’air, Marseille dernière