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Vu de la rue Graindorge, quelle ville pour demain ?

Voici la version longue de la tribune des Ecolos solidaires parue dans le Bajomag de février. A partir de l’exemple concret du réaménagement de la rue Charles Graindorge dans le centre ville de Bagnolet, Edith Félix, Maire adjointe chargée des Transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie, évoque la circulation en vélo,  les aménagements urbains, la lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi l’expertise citoyenne.

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Le Grand Paris est particulièrement vulnérable à la crise climatique

Avec 87 % de surface urbanisée, la métropole sera une fournaise s’alarment des élus du groupe écologiste social et citoyen dans une tribune au « Monde » où ils appellent notamment à sanctuariser ce qui reste des terres agricoles et forestières.

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Transformer la ville pour faire face au changement climatique

Réduction de la surface bitumée d’un trottoir au bénéfice de la terre et de la végétation, un bon exemple à Paris…

L’augmentation des températures en ville (en cas de canicules) comme les inondations ne sont pas dues principalement au changement climatique global, mais à une urbanisation trop dense et à l’imperméabilisation des sols qui entraînent la formation d’îlots de chaleur urbain. Ainsi dans les périodes de canicule qui sont appelées à se multiplier du fait du changement climatique, il peut y avoir 8°C d’écart entre le 19e arrondissement minéral et les Bois de Vincennes et de Boulogne. L’urbanisme actuel amplifie les effets du changement climatique.

Les mesures à prendre tout en étant nécessaires, permettront aussi de rendre la ville plus agréable à vivre pour tous.

Nos propositions pour Bagnolet :

– arrêt de la consommation de pleine terre (il ne s’agit pas seulement d’un objectif global traduit en pourcentage mais de favoriser le maintien des surfaces de pleine terre d’un seul tenant). Cela revient bien sûr à arrêter impérativement  la consommation des espaces naturels restants.

– désimperméabiliser les sols (cours d’école, trottoirs, chaussées)

– végétaliser (cours d’école, trottoirs, toits, portions de chaussée). Chaque chantier de voirie, par exemple, doit être l’occasion de re-végétaliser.

– planter des arbres et adopter une charte de l’arbre (Bondy). Par exemple, planter des arbres sur une partie du parc des sports de la Briqueterie et l’ouvrir au public.

– mettre de l’eau partout : des mares, des nouvelles rivières urbaines, des jardins de pluie (un par quartier/ par école)

– collecte de l’eau de pluie des bâtiments communaux et réutilisation ;

– création d’îlots de fraîcheur dans chaque quartier pour se réfugier en cas de canicule.

NB : tout cela n’est pas coûteux et peut se réaliser avec des associations et les habitant-es.