Pour une vision financière et politique de l’avenir de notre ville

Dans le cadre du débat sur les finances de la ville au conseil municipal du 4 avril, Edith Félix, Maire-adjointe et co-présidente du groupe Ecolos solidaires, citoyen.ne.s et radicaux, a insisté sur l’effort à faire pour préciser les actions à mener pour assainir la situation financière et assurer l’avenir de la ville. Cela passe aussi par un travail politique sur les attentes vis à vis du service public communal, venant tant de la population que du personnel.

Je suis destinée à intervenir sur cette délibération relative aux finances. En effet, lors du dernier conseil municipal, Monsieur le maire a déclaré solennellement me confier la délégation aux finances. Le lendemain, l’arrêté qui a été pris ne correspond pas. Il vise surtout à me retirer mes délégations précédentes et à me donner des sous-délégations sans signature, ce que j’ai refusé immédiatement.

Dans cet épisode, j’ai reçu de nombreuses marques de soutien de Bagnoletaises et de Bagnoletais, beaucoup de femmes. Je les remercie toutes et tous chaleureusement pour leur attention à ce qui est juste et à ce qui contribue à la bonne marche de la ville. Je me sens suivie et entourée, je suis renforcée dans ma détermination et ma sérénité à travailler pour l’avenir.

Le budget est notamment une question d’importance pour Bagnolet car il détermine fondamentalement les marges de manœuvre de notre action publique.

Alors, le budget présenté ce soir pour 2024 permet de continuer encore un an. Il prévoit de contenir les dépenses de personnel au niveau actuel. Les économies de fonctionnement sont reversées en investissement. Mais il faut un nouvel emprunt de 5 Millions d’euros pour équilibrer le budget. La dette continue d’augmenter. Les perspectives de remboursement des emprunts in fine à l’horizon 2030 restent  hypothétiques.

Un gros effort reste à faire pour préciser les actions à mener pour assainir la situation et assurer l’avenir de la ville. Il nous faudra pour 2025 un excellent programme budgétaire, plus précis, un programme qui adresse non seulement le court terme, mais la vision d’un pilotage, d’une planification jusqu’au long terme, un programme, enfin, qui permette de rassurer.

Évidemment, un travail sur le budget doit se faire en correspondance avec un travail sur le programme politique, sur les attentes envers le service public communal. Cela concerne les investissements, d’une part, mais aussi l’efficacité des charges de fonctionnement, notamment les charges de personnel. Quelles charges de fonctionnement pour quel service public? Dès l’élaboration du programme de cette majorité, nous le savions, ce travail sur le budget et sur le personnel est la pierre d’angle de ce mandat.

L’année 2025 sera décisive pour élaborer un plan de vision financière, et évaluer s’il est satisfaisant ou non. Je ne crois pas à l’arrivée magique de solutions. Je crois en l’intelligence collective. Nous avons donc demandé la mise en place d’un travail transverse, récurrent, entre les élus de la majorité et l’administration. Ce travail, puisqu’il concerne la qualité des services publics, il faut qu’il associe aussi les agents qui ont une expertise du terrain et les usagers qui ont une expertise d’usage.

Au sein de la majorité municipale, nous avons en tant qu’élu.e.s un rôle à jouer dans l’animation de ce débat que nous devons avoir avec les citoyen.ne.s. Comme je le dis, l’année qui vient sera déterminante.

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