En dix jours, une pétition contre la loi Duplomb, lancée par une étudiante, a atteint un million de signatures, un record! C’est le révélateur de la colère populaire face à la régression sanitaire et environnementale, portée par cette loi et en cours de façon plus générale. Une colère qui vient de loin et qui porte loin.
Notre article sur le dernier conseil municipal (Fin de règne – à lire ici) a suscité une réaction des élu.e.s communistes de Bagnolet (exprimée sur les réseaux sociaux). En essayant d’éviter les polémiques stériles, voici quelques éléments complémentaires pour essayer de clarifier la situation politique locale à quelques mois des élections municipales de 2026.
Outre la mise en minorité du maire, il y a quelques leçons à tirer du dernier conseil municipal. La violence des débats qui alimente le dégoût de la politique, le délitement du groupe du maire, l’effacement de l’ancienne opposition.
Le déni du maire a fait long feu. Répondant à une question de Jean-Claude Oliva, le secrétariat général de la ville indique que la cuisine a bien été mise à l’arrêt durant une semaine suite à une injonction de travaux de nettoyage d’urgence de la part des services préfectoraux, après une inspection le 5 février 2025. Nous demandons toujours la publication du rapport de la Direction Départementale de la Protection des Populations. Ci-dessous les questions, les réponses et nos commentaires.
Jean-Claude OLIVA, Président de la régie Eau publique par Est Ensemble et Vice-président chargé de l’eau et de l’assainissement d’Est Ensemble répond aux critiques du Maire de Bagnolet, concernant la relation aux abonné.e.s, la facturation et la tarification.
Pour éviter de s’expliquer sur la dégradation des services publics dans notre ville au cours de son mandat, le Maire de Bagnolet lance de violentes attaques personnelles contre Jean-Claude Oliva. Pourtant celui-ci construit un nouveau service public alors que le Maire détruit ceux existants. Revenons-en au fond et aux faits!