…Mais la pollution de l’air reste une forte cause de mortalité. Deux études successives, l’une d’Airparif et l’autre de l’Apur, montrent les bénéfices de la réduction de la vitesse sur le périphérique.
Il y a eu une “amélioration sans précédent de la qualité de l’air sur les dix dernières années. La pollution de l’air (…) a baissé de 40%”, s’est félicité Dan Lert, adjoint à la maire de Paris en charge du plan climat, de l’eau et de l’énergie, citant une étude d’AirParif. En conséquence, la qualité de l’air dans la capitale n’a franchi aucun seuil règlementaire en 2024, a ajouté l’élu.
La ville de Paris a annoncé avoir déposé en juin un recours en contentieux contre le plan de protection de l’atmosphère d’Île-de-France 2025-2030. Ce document, “qui fixe les grandes orientations de la politique de l’État pour améliorer la qualité de l’air sur notre territoire”, n’est “pas du tout à la hauteur de l’urgence sanitaire”, estime Dan Lert.
Lire la suite
Grand-Paris : le périph à 50 km/h est moins bruyant et plus fluide mais pollue toujours
Des nuits moins bruyantes pour les riverains et un trafic plus fluide le jour… Depuis un an, l’abaissement de la vitesse à 50 km/h sur le boulevard périphérique parisien produit ses effets, selon une étude de l’Apur, mais beaucoup reste à faire pour réduire les nuisances.
C’est depuis octobre 2024, que la ville de Paris a abaissé la vitesse de 70 à 50 km/h sur le périphérique. Cet anneau de 35 km est l’autoroute urbaine la plus fréquentée d’Europe avec le passage quotidien de 1,1 million de véhicules.
Dans ce contexte de trafic très dense, l’enjeu de cette diminution était de diminuer le niveau sonore pour les près de 600 000 habitants vivant dans les 500 m de part et d’autre du boulevard, indique l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) dans une étude parue jeudi.
(…)
Entre octobre 2024 et juin 2025, la baisse des émissions sonores s’établit à -2,7 décibels (dB) en moyenne, comparé à la même période de l’année précédente, selon l’Apur. “Acoustiquement parlant, c’est comme si on avait supprimé un tiers des véhicules, un effet non négligeable, surtout la nuit”, explique à l’AFP Fanny Mietlicki, directrice de BruitParif, l’observatoire du bruit en Île-de-France.