Au Conseil municipal du 4 juillet, le groupe Ecolos solidaires, citoyen.ne.s et radicaux a approuvé le projet partenarial d’aménagement de la porte de Bagnolet – Gallieni et notamment son volet d’études sur les mobilités. Mais cela ne signifie pas adopter le scénario d’enfouissement.
Le groupe Ecolos solidaires, citoyen.ne.s et radicaux partage les grands objectifs du projet partenarial d’aménagement de la porte de Bagnolet – Gallieni. En premier lieu, la lutte contre les nuisances (pollution de l’air, les pollutions sonores) dont les conséquences sanitaires sont majeures pour les populations de Bagnolet, de Paris et de Montreuil. Mais aussi la végétalisation et le renforcement du lien Paris banlieue.
Il est très positif que les études programmées introduisent des scénarios d’évolution des trafics routiers et autoroutiers. Le 14 juin a été inaugurée une voie réservée aux bus sur l’A3, entre Bagnolet, Montreuil et Romainville. On voit que dans le domaine des mobilités, des évolutions sont en cours et sont rapides. Nous mettons la priorité sur l’apaisement de l’autoroute et du périphérique et leur transformation en boulevards urbains.
Il convient de préciser qu’aucun scénario n’est pour le moment décidé ou fléché, comme le précisait notre collègue Gaylord Le Chéquer, 1er Adjoint de Montreuil, délégué à la ville résiliente, à l’urbanisme, aux espaces publics, aux grands travaux de transports, lors du dernier conseil de territoire d’Est Ensemble le 25 juin. Si le groupe Ecolos solidaires, citoyen.ne.s et radicaux est en accord avec le projet partenarial d’aménagement, cela ne vaut pas approbation de l’enfouissement.
C’est précisément ce que l’on retrouve à la page 113 du document de projet partenarial d’aménagement :
« Les études sont également calibrées pour permettre une première approche de faisabilité du scénario de devenir de l’échangeur qui viseront à confirmer ou infirmer l’hypothèse d’enfouissement proposée lors du comité de pilotage de janvier 2023 et le cas échéant proposer une solution alternative qui respecte l’exigence en matière de santé environnementale. Au regard de cette exigence, les études exploreront des scénarios d’évolution des trafics routiers et autoroutiers. »