La tribune des Ecolos solidaires dans le Bajomag de novembre-décembre 2022.

Le 25 novembre, la ville de Bagnolet célèbre la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes : c’est nécessaire. L’impunité pour les violences sexistes et sexuelles doit cesser. Il ne faut plus se taire mais agir ensemble !

En France, en Ile-de-France, à Bagnolet, nous sommes concerné.e.s. Il s’agit de lutter contre l’inégalité des traitements devant le droit, les féminicides, les Violences Sexistes et Sexuelles, mais aussi de lutter tout simplement contre les préjugés, et transformer le fonctionnement des organisations et des lieux de pouvoirs.

Dans le même sens, les groupes Ensemble pour Bagnolet et Ecolos solidaires ont déposé au conseil municipal un vœu de solidarité avec les Iraniennes, qui a été adopté à l’unanimité. Les Iraniennes sont en tête d’un mouvement courageux qui a déjà coûté la vie à plusieurs centaines de personnes.

Le 13 septembre dernier, Mahsa Amini a été arrêtée puis frappée par la police des mœurs du régime de Téhéran pour non-respect du port du voile, obligatoire pour les femmes iraniennes. Elle est décédée des suites de ses blessures à l’âge de 22 ans.

La mort de Mahsa Amini a déclenché un mouvement de révolte contre le patriarcat, au cri de « à bas le dictateur ! » Si en Iran le patriarcat se justifie de règles religieuses, le mouvement de lutte contre le patriarcat est quant à lui, un mouvement général, mondial qui prend des formes diverses, mais cohérentes de revendication des droits des femmes.

Fidèle à la tradition de solidarité de Bagnolet, le conseil municipal a affirmé solennellement son soutien au combat des femmes iraniennes pour leur liberté. Il a rappelé aussi l’urgence de lutter aux côtés de toutes les femmes revendiquant le droit à disposer librement de leur corps.

En solidarité avec les femmes iraniennes, nous évoquons leurs mots : « Femme, Vie, Liberté »
« Vous pouvez avoir nos cheveux, mais nos corps, eux, sont libres ! ».