Selon un article de Jean Damien Lesay, publié par Localtis, le site de la banque des territoires (voir ci-dessous), un récent règlement de la Commission européenne proscrit la vente de microplastiques pour les remplissages des terrains de sport synthétiques. Les collectivités ont jusqu’à 2031 pour se tourner vers des solutions plus écologiques. Pour Bagnolet, cela signifie qu’il faut commencer à songer au remplacement des deux terrains de foot des Rigondes car l’ajout de granulats de remplissage sera bientôt interdit. Et dans ces conditions, il serait aussi irresponsable de choisir une pelouse hybride ( c’est à dire contenant des fibres plastiques) pour la future pelouse du terrain de la briqueterie.
Le samedi 24 juin 2023, la rue Graindorge était réservée aux enfants et aux usager.e.s des mobilités actives. Les riverain.e.s s’étaient organisé.e.s pour décorer la rue avec des fanions festifs, et animer l’après-midi avec des activités et des jeux. Au quartier des Coutures, de pareils événements sont organisés régulièrement par des collectifs de riverain.e.s, rue Paul Bert, rue Gustave Nickles…
C’est tout un mouvement d’éducation populaire qui mobilise autour des rues aux enfants pour que les enfants se sentent eux aussi légitimes d’organiser l’espace public pour leurs besoins et pour leurs aspirations. Remise du Label Rue aux enfants par la Directrice de l’association Vivacités.Continuer la lecture de Rue aux enfants, rue pour tous, l’espace public en commun→
Le jardinage, passion nationale, réunit plus de 17 millions d’adeptes. Dans la panoplie du jardinier, les toiles de paillage vertes ont fait une entrée fracassante. Ici et ailleurs, elles semblent être la solution pour les plantations du futur. Se méfier des apparences, l’usage de ce plastique annonce des catastrophes. Par Alain Dugrain-Dubourg dans Charlie-Hebdo. Comme dans le cas des pelouses hybrides, sur lequel nous reviendrons, la pollution des sols par les plastiques est un fléau.
Victoire pour les écologistes. La justice administrative a annulé, jeudi 6 avril, les permis de construire autorisant l’extension du centre commercial Westfield Rosny 2, en Seine-Saint-Denis, contesté par des associations environnementales.
L’avis des écolos solidaires : les attendus de la décision sont particulièrement intéressants et confortent la lutte contre les ilots de chaleur urbain et pour la place de l’eau en ville.
Comment peut-on rayer de la carte des milliers d’hectares de terres fertiles autour de Paris ? Le Collectif pour le triangle de Gonesse et le Collectif contre la ligne 18 ont lancé une pétition pour classer les sols du Triangle de Gonesse et du Plateau de Saclay au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cela fait suite à un appel de personnalités du monde de la recherche et de la culture.
Paris va-t-il un jour renouer avec les disettes des siècles passés ? Possible, si on ne stoppe pas la destruction des terres nourricières, comme celles de Saclay et Gonesse, interpellent les auteurs de cette tribune.
Par Cédric Villani est mathématicien (médaille Fields 2010), professeur à l’Institut des hautes études scientifiques et à l’université Lyon 1, ancien député de l’Essonne ; Fabienne Mérola est ancienne directrice de recherche au CNRS, porte-parole du Collectif Contre la ligne 18 (CCL18) ; Bernard Loup est porte-parole du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) ; Luc Blanchard est coprésident de France Nature Environnement Île-de-France ; Gaspard Manesse est porte-parole de la Confédération paysanne Île-de-France. Tribune publiée dans Reporterre.