La tribune du groupe Ecolos solidaires, citoyen.ne.s et radicaux dans le Bajomag d’avril.

Suite aux refus répétés de notre groupe de voir installer des projets immobiliers hautement spéculatifs, dits co-living,  à l’emplacement de l’enseigne « Babou », un nouveau projet d’activités économiques a vu le jour (Lire ici vers le retour d’activité économiques et d’emploi au centre sud)

Mais cette bonne nouvelle ne peut pas cacher le chaos urbain qui règne entre la porte de Bagnolet et celle de Montreuil. Plusieurs années après sa construction, le wonder building est aussi moche qu’inutile et reste désespérément vide. Juste à côté, le projet de méga entrepôt logistique est mort-né.

Plus bas dans l’avenue Gallieni, le terrain de l’ancien marché à la ferraille a été vendu pour construire une résidence étudiante de 240 chambres sur une dizaine d’étages.

En face, au 133-145 av Gallieni et 81-83 av Jules Ferry, un concours de promoteurs se déroule en catimini pour construire plusieurs bâtiments de logements. Installé sur le terrain juste à côté, le marché à la ferraille a été ravagé par un mystérieux incendie nocturne…

Plus bas encore, au niveau du 14 avenue du Professeur André Lemierre, c’est un monumental projet de résidence étudiante de 550 studios sur dix étages qui est annoncé.

Il y a déjà au moins quatre résidences étudiantes dans notre ville. Tous ces projets ne s’adressent pas à la population de Bagnolet et n’ont que la rentabilité pour objectif. Gaylord Le Chequer, adjoint au maire de Montreuil, chargé de l’urbanisme, évoque « des produits discriminants, aux prix déraisonnables » (Lire ici Les résidences étudiantes : miracle ou mirage? )

Quand Paris dédensifie la porte de Montreuil, Bagnolet dresse une muraille de béton juste derrière, coupant toute possibilité de liaison.

Evidemment le quartier Gallieni doit être reconstruit. Mais il faut sortir du coup par coup et des projets imposés et élaborer une vision d’ensemble partagée.