Un projet pilote pour la transformation de notre ville

Le Conseil municipal a adopté une convention avec Est Ensemble pour la réalisation du tronçon bagnoletais du Grand Chemin. Voici l’intervention de Valérie Bille, Conseillère municipale déléguée à la végétalisation.

Je me réjouis vraiment que les travaux d’aménagement du Grand Chemin commencent l’année prochaine à Bagnolet.

Pour rappel, cet ambitieux projet a démarré il y a environ 10 ans. Il concerne les 9 communes d’Est Ensemble + 3 communes alentours (Paris, Rosny et Fontenay sous-bois)

A l’horizon 2030, ces villes seront connectées entre elles par une boucle verte de + de 50 km (dont 36 km sur les 9 communes d’Est Ensemble). Boucle qui reliera les parcs, forêts et espaces verts des 12 villes.

Ce cheminement fera toute la place aux mobilités douces et les travaux d’aménagement permettront d’accroitre le nombre de m2 d’Espaces verts de proximité/habitants. On ne peut que s’en féliciter, la Seine Saint Denis étant très en dessous des préconisations de l’OMS avec 6m2/hbts contre 15m2 préconisés.

A terme, le Grand Chemin valorisera le paysage et ses points de vue et offrira de nouveaux espaces de loisirs aux usages multiples (sports/activités culturelles et récréatives/initiatives écologiques et agricoles)

Le grand chemin ce sera : moins de surface minérale, moins de pollution, + d’arbres, + de verdures, + de fontaines et d’eau, + de fraicheur pour toutes et tous.

Rappelons que le scénario tendanciel actuel selon les scientifiques du GIEC, prévoit en France métropolitaine, un réchauffement moyen de 2° dès 2030 et de 4°C en 2100 ! Paris aura la température de Montpellier et Montpellier celle de Rome. Par exemple et concrètement, ce sera dans les zones urbaines de la moitié nord de la France 40 à 50 nuits tropicales/an (températures supérieures à 20°C).

Voir ici la Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC)

Le Grand chemin offrira prochainement à tous les citoyens + d’espaces de respiration et de fraîcheur estivale.

Il doit donc être vu comme un projet pilote de transformation des espaces publics, une des étapes pour s’adapter aux enjeux climatiques et sociaux.

Et c’est bien dans ce sens que notre ville doit évoluer.

Réjouissons-nous !

Voir la carte du Grand chemin

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