L’augmentation des températures en ville (en cas de canicules) comme les inondations ne sont pas dues principalement au changement climatique global, mais à une urbanisation trop dense et à l’imperméabilisation des sols qui entraînent la formation d’îlots de chaleur urbain. Ainsi dans les périodes de canicule qui sont appelées à se multiplier du fait du changement climatique, il peut y avoir 8°C d’écart entre le 19e arrondissement minéral et les Bois de Vincennes et de Boulogne. L’urbanisme actuel amplifie les effets du changement climatique.
Les mesures à prendre tout en étant nécessaires, permettront aussi de rendre la ville plus agréable à vivre pour tous.
Nos propositions pour Bagnolet :
– arrêt de la consommation de pleine terre (il ne s’agit pas seulement d’un objectif global traduit en pourcentage mais de favoriser le maintien des surfaces de pleine terre d’un seul tenant). Cela revient bien sûr à arrêter impérativement la consommation des espaces naturels restants.
– désimperméabiliser les sols (cours d’école, trottoirs, chaussées)
– végétaliser (cours d’école, trottoirs, toits, portions de chaussée). Chaque chantier de voirie, par exemple, doit être l’occasion de re-végétaliser.
– planter des arbres et adopter une charte de l’arbre (Bondy). Par exemple, planter des arbres sur une partie du parc des sports de la Briqueterie et l’ouvrir au public.
– mettre de l’eau partout : des mares, des nouvelles rivières urbaines, des jardins de pluie (un par quartier/ par école)
– collecte de l’eau de pluie des bâtiments communaux et réutilisation ;
– création d’îlots de fraîcheur dans chaque quartier pour se réfugier en cas de canicule.
NB : tout cela n’est pas coûteux et peut se réaliser avec des associations et les habitant-es.