Après le succès de la première journée d’action unitaire du jeudi 19 janvier, on continue. Une prochaine journée de mobilisation massive sont est annoncée par les syndicats le 31 janvier. Ecolos Solidaires reprend les analyses des arguments du gouvernement publiées par Basta! Fiche N°2: Il faudrait allonger la durée du travail pour ne pas baisser les pensions
La réforme des retraites à peine annoncée suscite une mobilisation des syndicats avec une première journée d’action unitaire jeudi 19 janvier et des forces citoyennes et politiques avec une marche des organisations de jeunesse soutenue par LFI, samedi 21 janvier. Pour participer à ce mouvement, Ecolos Solidaires reprend les analyses des arguments du gouvernement publiées par Basta! Fiche N°1 : Le système de financement des retraites serait en déficit. Lien vers la pétition des syndicats.
Du temps pour soi et pour les autres. Prendre le temps. Ralentir et se ressourcer. Relier les un.es aux autres. Renouer avec l’humanité et avec la vie, la Nature. Ce sont nos vœux pour l’année qui s’engage.
N’est-ce pas l’exacte intersection de la question sociale et de la question écologique? Au XIXe et au XXe siècle, la réduction du temps de travail a fait émerger le mouvement ouvrier. Aujourd’hui l’urgence est de stopper la course à l’enrichissement de quelques-uns (en 2019, les 500 personnes les plus riches de la planète ont vu leur fortune augmenter de 25%, soit de 1.070 milliards d’euros, selon le Bloomberg Billionaire Index) et à la destruction de la vie sur Terre que montre de façon effroyable la tragédie australienne. Derrière la réforme des retraites que veut imposer envers et contre tout le président Macron, il y a aussi l’absurdité qui consiste à vouloir augmenter le temps de travail sur une vie alors que nous avons toutes les raisons de le réduire drastiquement.
La ville est un des lieux possibles de résistance et de transformation, ce qui nous motive pour remettre en question et repenser le développement urbain à l’occasion des élections municipales. Sous une pression immobilière effrénée liée à la métropole du Grand Paris, Bagnolet s’est encore densifiée ces dernières années, ce qui engendre de nombreuses nuisances pour tou-tes les habitant-s. Il faut revenir à un projet de ville à taille et à rythme humains et reconnecté à la Nature.
Ce qu’illustrent nos propositions pour Bagnolet :
– transformer le moratoire actuel en arrêt de tout nouveau programme immobilier densificateur ; décider que notre ville a atteint avec les constructions actuelles un nombre maximal d’habitant-es et qu’elle n’ira pas au delà;
– développer tous les services
publics pour répondre aux besoins des nouveaux arrivant-es et de l’ensemble
de la population ;
– construire un projet politique
autonome de ville, avec et pour les habitant-es ;
Plusieurs projets concrets seront
les indicateurs de cette volonté :
– relier les 7 quartiers de Bagnolet
via le Bajobus ;
– préserver la Bergerie à son emplacement actuel;
– requalifier la zone de l’Échangeur.
La guerre qui vient?
On ne peut évoquer les espoirs de 2020 sans évoquer une crainte majeure, « la guerre qui vient » comme l’écrit Edwy Plenel dans Médiapart : « Exécuté sur ordre de Donald Trump, l’assassinat du général Qassem Soleimani, haut dirigeant militaire iranien, est un pas de plus vers l’abîme guerrier. Si l’avenir n’est jamais écrit, comment ne pas voir que la puissance américaine met en péril le monde par son comportement d’État voyou, piétinant le droit international ? La France s’honorerait à le dire haut et fort. » (Lire l’article complet ici) Un vœu que nous partageons.
Collectif pour un tournant écologique et solidaire à Bagnolet