Parents et enseignant.e.s réclament un.e infirmier.e et un.e assistant.e social.e pour le collège. Mercredi, les enseignant.e.s ont fait valoir leur droit de retrait. Jeudi, les parents ont massivement bloqué le collège. De nombreux.ses élu.e.s étaient présent.e.s pour soutenir l’action.
Retour aux réalités de la rentrée scolaire: pour la deuxième année, il n’y a pas d’infirmier.e, ni d’assistant.e social.e au collège Travail. Une situation inadmissible pour un établissement se trouvant dans un réseau d’éducation prioritaire. Sans médecine scolaire, sans aide psychologique et/ou sociale, où est la priorité?
Cela s’ajoute aussi à d’autres difficultés matérielles; le collège qui doit être reconstruit dans les prochaines années est dans un état déplorable.
Parents et enseignant.e.s se sont fortement mobilisé.e.s. Après une première réunion mardi, les enseignant.e.s ont exercé leur doit de retrait mercredi et devraient l’exercer à nouveau vendredi. Les parents ont organisé un blocus de l’établissement mercredi. Une délégation s’est rendue à la direction des services départementaux de l’Education Nationale à Bobigny. La délégation a été reçue (sur le trottoir!) par le directeur de cabinet qui a pris note des demandes mais n’a apporté aucune réponse à ce stade. L’action continue donc!
Des élu.e.s en nombre étaient présent.e.s devant le collège : le député de la circonscription, Alexis Corbière, le premier vice-président du département, Daniel Guiraud, le maire de Bagnolet, Tony di Martino, l’adjoint et le conseiller municipal chargés de l’Education, respectivement Edouard Denouel et Frédéric Gabin, l’adjointe aux mobilités et à l’eau dans la ville, Edith Félix.
Alexis Corbière, député de la circonscription Bagnolet-Montreuil a adressé un courrier au ministre de l’Education Nationale.