Vassindou Cissé, maire-adjoint chargé de la transformation écologique de l’espace public et de l’eau dans la ville, a ouvert la séance de présentation de la Charte de l’arbre samedi 21 mai au château de l’étang. Voici son introduction.
On le dit et on le répète notre planète est en danger. Il nous faut donc tous agir pour limiter les effets du réchauffement climatique. Nous constatons malheureusement que chaque année des arbres tombent pour diverses raisons d’aménagement ou de projets conçus sans respect pour eux et prise de conscience dans leur rôle écosystémique.
Or les arbres ce sont nos biens communs parce qu’ils participent, en tant qu’êtres vivants à la résilience de nos territoires vis-à-vis des conséquences dues au réchauffement global et à l’érosion de la biodiversité.
Les désordres sont nombreux et ne vont cesser de s’aggraver si l’on ne fait rien.
Aussi, la municipalité sous l’impulsion de monsieur le maire a-t-elle décidé de montrer le bon exemple et de s’engager elle-même pour lutter contre les effets redoutés du réchauffement et préparer la ville de demain.
C’est le sens de la démarche d’élaboration de la charte de l’arbre qui nous réunis aujourd’hui.
Notre charte bagnoletaise se veut être un outil voué à favoriser la connaissance du patrimoine arboricole, le respect de leur intégrité et instaurer dans notre ville une vraie politique de préservation des arbres pour les générations futures.
Comme le disait l’écrivain Michel Tournier : « Les arbres sont de grands sages…bien ancrés dans le sol, ils sont à l’écoute de la terre, mais cela ne les empêche pas d’avoir la tête dans les nuages, d’écouter les histoires du vent…et toujours vouloir aller plus haut, vers la lumière ».
Inspirons-nous d’eux car dans un proche avenir, l’un de nos principaux défis va être de trouver un équilibre entre un monde hyper connecté qui imprègne tous les aspects de notre existence et un mode de vie qui laisse un espace pour l’expérience de la nature.
Il est important de souligner que les arbres améliorent la qualité de vie dans nos villes à bien des égards.
Ils forment par exemple une barrière d’absorption acoustique efficace pour aider à réduire la pollution sonore urbaine indésirable, et empêchent les eaux de ruissellement d’atteindre les cours d’eau avec les produits chimiques nocifs recueillis sur les routes et les trottoirs.
Je ne peux terminer mon propos sans saluer le travail remarquable abattu par la direction de l’environnement dans une démarche Co constructive et une approche très pédagogique.
Je n’oublie pas les partenaires qui nous ont accompagnés tout au long du processus, notamment Bagnolet ville fleurie, le CFA Fonderie de l’image et ses étudiants, l’atelier Corbin, l’Ajdb, le terrain d’aventure de la petite plage, les serres volantes, le collectif des Pernelle, la Coordination EAU Île-de-France, la condition urbaine, la compagnie Acidu, le centre de quartier des coutures etc.
À présent nous avons pour ambition de mobiliser autant d’acteurs que possible pour faire vivre les engagements qui vont en découler et passer à la phase de mise en pratique qui doit se décliner à la fois par un programme ambitieux de plantation et de protection des pieds d’arbres pour notre ville qui s’inscrit résolument dans les recommandations du plan canopée départemental.
Aussi, je vous invite à diffuser largement le contenu de cette charte dans vos familles, auprès de vos amis, pour que tous ensemble nous gagnions le pari de la transformation écologique de l’espace public à Bagnolet.