Pérenniser l’activité de la bergerie

Le Conseil municipal a voté une nouvelle convention avec l’association Sors de terre qui anime la bergerie des Malassis. Ci-dessous l’intervention de Jean-Claude Oliva pour le groupe Ecolos solidaires. Tout le débat est visible sur le site web de la ville de Bagnolet.

C’est la troisième que nous votons la convention avec l’association Sors de terre, j’espère sincèrement que cette fois, c’est la bonne !

Je voudrais rappeler que cette association bénéficie depuis des années d’un soutien constant et important de la municipalité qui a la volonté de pérenniser son activité.

Depuis 2016, Sors de terre bénéficie d’une subvention annuelle de 12 000€, ce qui représente environ les deux tiers des subventions attribuées aux associations dans le domaine de l’environnement. Tous secteurs confondus, elle est dans le top 20 des associations les mieux dotées de notre ville. En plus de cette subvention de fonctionnement, Sors de terre perçoit également des sommes significatives pour des prestations effectuées dans notre ville. Tout cela montre l’effort considérable réalisé en faveur de la bergerie des Malassis.

(NB: la convention votée au conseil municipal attribue une subvention d’investissement de 63000€ pour couvrir les frais de déménagement et d’installation provisoire de la bergerie pendant les travaux de construction de l’école pêche d’or, une subvention de fonctionnement exceptionnelle de 20000€ et porte la subvention de fonctionnement annuelle à 20000€ pour la poursuite de ses activités avec la perspective de l’augmenter encore de 10000€ d’ici 2024.)

Les enjeux écologiques

Je voudrais revenir aussi sur les enjeux écologiques autour de la reconstruction de l’école pêche d’or et de la bergerie. Ce projet contrairement à la tendance générale, ne réduit pas la pleine terre.

La surface totale du site est de 5560 m2. Actuellement, 2300 m2 sont artificialisés, soit 41%. Avec le réalisation du projet de la ville, l’emprise au sol sera réduite à 1950 m2, soit 35% de surface artificialisée, ce qui est moins qu’aujourd’hui. Avec le projet de la ville, on passe de 59 à 65% de pleine terre.

En plus, la toiture est végétalisée : bien sûr, cela n’équivaut pas à de la pleine terre, mais comparée aux toitures habituelles, cela apporte des avantages climatiques considérables (absorption de l’eau, isolation du bâtiment). C’est un plus.

Les arbres

Concernant les arbres, nous les défendons partout et pas seulement à la Pêche d’or, mais aussi à la Briqueterie, comme vous l’avez vu précédemment. La cause des arbres mérite mieux qu’une défense à géométrie variable… La reconstruction de l’école Pêche d’or conduira à des abattages limités au strict minimum et compensés sur la parcelle même. Ce n’est pas 50 arbres qui vont être abattus comme certains veulent nous le faire croire, mais moins de la moitié, comme chacun peut le vérifier dans la présentation qui a été faite le 28 avril 2021 et qui est encore sur le site web de la ville. J’ajoute qu’il y a dans le projet un espace vert de 1000 m2, ouvert au public, qui pourrait accueillir des arbres fruitiers supplémentaires, un verger, si la bergerie qui est à présent chargée de la définition de cet espace, le veut bien.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.