Les équipes des espaces verts ont nettoyé le Parc Josette et Maurice Audin dans la matinée du vendredi 5 mars. Voilà le résultat, c’est beau!
C’est comme cela qu’on voudrait le voir tout le temps. Quelques heures après pourtant, des papiers jonchent déjà la pelouse, dommage!
Comment éviter que ce ne soit un travail de Sisyphe?
Il faut agir à plusieurs niveaux. Les usager.e.s du Parc d’abord, ils.elles apprécient le lieu, pourquoi le dégrader? Pourtant, c’est bien les canettes, les bouteilles ou les sacs en plastiques des personnes qui passent un moment agréable dans le parc qui le dégradent. Faisons appel à leur responsabilité. Une sensibilisation plus active est nécessaire et si besoin des sanctions doivent être prises.
Bien entendu, cela ne suffit pas. Les emballages, le suremballage, se sont envolés partout dans les sociétés d’ultra-consommation. En conséquence, la quantité de déchets produite s’est …emballée: elle a doublé en vingt ans. Comment faire face à un tel phénomène ? Les entreprises qui produisent du jetable et les pouvoirs publics doivent eux aussi assumer leurs responsabilités.
Le gouvernement avance …à pas de fourmi : depuis 1er janvier 2021, certains plastiques à usage unique sont interdits mais pas tous, loin s’en faut. Les entreprises ou les espaces publics ne pourront plus distribuer gratuitement des bouteilles d’eau en plastique mais pourront continuer à les vendre ou à les utiliser. Pourtant les bouteilles en plastique sont de loin les déchets qui polluent le plus notre planète.
Là, c’est le.a citoyen.ne qui doit se faire entendre plus fort!
La quantité de détritus ramassée au parc Audin est considérable! Elle a rempli trois grandes poubelles et une petite!
Merci aux équipes qui sont intervenues très rapidement pour remettre le parc en état. La police de l’environnement sera-t-elle obligée de faire le gendarme pour que la population comprenne que ce n’est plus possible de considérer les espaces communs comme des poubelles ? Il faut que les citoyens comprennent que ces espaces leur appartient, ils sont communs, pas privés. Certes, entretenus par les services de la ville (et c’est aussi pour cela que nous payons des impôts) mais ce temps consacrés au nettoyage des déchets se fait au détriment de l’entretien des jardins, aux plantations ou d’autres tâches que les citoyens ne peuvent réaliser eux-mêmes.
Quels sont donc les ressorts qui peuvent faire comprendre aux usagers des espaces communs qu’ils sont potentiellement utilisateurs et de se fait, responsables de ce qu’ils en font ?
Si les gens se comportent comme si ces lieux n’étaient pas des morceaux de « chez eux », des lieux qui se partagent, alors, ils n’ont pas tout à fait compris le sens du mot « commun ». Ou vivent comme s’ils étaient seuls sur terre. Est-ce vraiment le cas ? Je ne le pense pas.
Peut être faut-il en faire un sujet de pédagogie ?