La tribune des Ecolos solidaires, citoyen.nes et radicaux dans le Bajomag du mois de novembre et, en bonus, le bilan du mandat en ce qui concerne la végétalisation.

Le choix d’un Maire, ni solidaire, ni écologique
Bonus : bilan de mandat
La végétalisation est absolument nécessaire pour que la ville reste vivable pour tous.tes. Quel bilan peut-on tirer à cet égard du mandat qui se termine? D’un côté, il y a de vraies actions de végétalisation qui ont été menées: la débitumation de cours d’écoles ou encore l’installation de larges noues, rue Raoul Berton. Même si elles ne sont pas exemptes de défauts, ces actions sont, bien sûr, très positives. Il faut noter aussi le grand chemin, piloté par Est Ensemble, qui relie les différents espaces verts par des voies végétalisées. Ou encore le plan arbres d’Est Ensemble.
Mais d’un autre côté, la ville imperméabilise à tout va, le cas des installations sportives en est un exemple frappant: le terrain de sports de la Briqueterie comme celui des Malassis, qui étaient des pelouses naturelles sont ou vont être transformés en pelouses synthétiques, c’est-à-dire imperméabilisés. C’est un cheval, une alouette. Pour quelques centaines de mètres carrés de cours d’école désimperméabilisés, c’est des milliers de mètres carrés de terrains sportifs imperméabilisés. Et bien sûr, il n’y a pas que les terrains de sports: de multiples constructions ont aussi réduit les espaces verts ou la pleine terre dans notre ville.
Donc, on le comprend bien, le bilan global est loin d’être positif. La ville déjà carencée en espaces verts, comme tout le territoire Est Ensemble, les a encore réduits. L’écart s’est creusé avec les villes voisines, notamment Paris où des centaines de rues ont été végétalisées… Mais la petite ville voisine, Les Lilas, n’est pas en reste non plus pour la végétalisation. Seul Bagnolet est à la traîne.
Outre l’incapacité chronique du Maire à faire fonctionner le service public local, ce piètre bilan traduit l’absence totale de priorité politique, ici en matière d’écologie, mais on pourrait dire la même chose pour le social, par exemple. Préserver la population de Bagnolet des effets du réchauffement climatique exige une action résolue, systématique. Cela ne peut pas être un coup, je désimperméabilise pour faire plaisir aux écologistes, et l’autre coup, j’imperméabilise pour faire plaisir aux promoteurs immobiliers. Il faut une action cohérente et sortir du coup par coup dans lequel se complaît le Maire et sa petite équipe (pour un autre exemple de cet état de fait, lire le secteur Gallieni République en quête de cohérence et de liens). Sur l’aménagement urbain, il faut recréer un cadre d’intérêt général pour sortir de la négociation-soumission permanente aux intérêts particuliers.