Communiqué des Écolos solidaires, citoyen.ne.s et radicaux
En retirant leurs délégations aux élu.e.s de la majorité municipale qui se sont prononcé.e.s contre le budget, le Maire de Bagnolet commet un nouvel abus de pouvoir.
Le Maire est dans un déni total de l’impasse politique dans laquelle il a conduit la majorité. En deux ans, il a perdu son premier adjoint socialiste, une adjointe et un conseiller municipal délégué ont quitté son groupe et voté contre le budget, une autre adjointe de son groupe a voté contre le budget. Au total, cinq adjoints sur 14 ont rejeté sa politique d’une façon ou d’une autre. Sept élu.e.s de la majorité ont voté contre le budget, c’est tout sauf anecdotique ! Le Maire a sauvé son budget grâce au soutien d’Édouard Denouel qui l’a en même temps vertement critiqué et dont il est à présent à la merci totale. Non seulement la dynamique unitaire est cassée depuis belle lurette mais le Maire n’a plus de majorité pour le soutenir.
Encore plus grave, le Maire est aussi dans un déni total de la situation financière de Bagnolet. Une dette toujours élevée étouffe la ville et le mur du remboursement de trois prêts in fine se rapproche dangereusement. La capacité d’investissement de la ville est en berne. La plupart des projets ont été reportés ou abandonnés. Par exemple, dans le domaine scolaire, seule l’école Pêche d’or, massivement subventionnée par le plan national de rénovation urbaine, verra le jour. Les autres projets (rénovation de l’école Jules Ferry, reconstruction de l’école Langevin, reconstruction du collège Travail, petite école de la rue Graindorge) sont au point mort. Des projets se font à Bagnolet, quand ils sont financés …par Est Ensemble. Pour réaliser un minimum d’investissements, la ville vend des terrains et fait subir une cure d’austérité au service public communal pour dégager artificiellement de l’excédent.
Face à cette attitude irresponsable, nous appelons les citoyen.ne.s, les forces vives de notre ville, les formations de gauche et écologistes, le mouvement social à se mettre en mouvement pour 2026 et à préparer la relève. C’est maintenant et c’est urgent !