Les petites billes noires sur les terrains synthétiques, c’est terminé. La commission européenne les a interdites et exhorte les collectivités à les remplacer. En Bretagne, certaines communes viennent de les installer. Un reportage de Sylvaine Salliou sur France 3 Bretagne.
A Bagnolet, les deux terrains de foot des Rigondes sont directement concernés. Installés il y a une quinzaine d’années, ils sont particulièrement dégradés et répandent leurs billes noires toxiques partout dans l’environnement et chez les joueurs. Leur changement ne saurait attendre plus longtemps.
A Ploërmel dans le Morbihan, le terrain de foot a été inauguré en 2020. « Il a fait du bien à Ploërmel, explique le maire Patrick Le Diffon, les équipes avaient du mal à tourner en hiver, les terrains étaient détrempés et depuis la pose du synthétique, c’est plus facile. » Sauf qu’il contient du sable et de l’Ethylène-Propylène-DièneMonomère (EPDM), issus du recyclage de pneus. Et que l’Europe a acté l’interdiction des terrains synthétiques.
Car le matériau utilisé, des billes de plastique, dont la seule fonction est de donner de l’élasticité au terrain, diffuse des microplastiques indestructibles dans l’environnement. Et selon la Commission européenne, ces microplastiques se retrouvent dans les écosystèmes, l’eau potable et la chaîne alimentaire.
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