L’écologie est au cœur des préoccupations de notre majorité, raison pour laquelle, nous pouvons saluer cette année la progression de 25% des subventions consacrées aux associations environnementales. Intervention de Marieme Diop, conseillère municipale déléguée au tourisme, au conseil municipal du 14 avril 2021.
Il s’agit d’une amorce de rééquilibrage, bienvenue. Nous sommes bien conscients que cela s’inscrit dans un budget contraint par la crise sanitaire et par la situation financière difficile de notre ville. Il n’en demeure pas moins que cela reste bien modeste et pour tout dire, encore très insuffisant, au regard de la priorité que nous voulons donner à l’écologie : les 10 associations environnementales subventionnées – y compris l’école du chat-, perçoivent 1,94 % de la somme totale dédiée aux subventions associatives, soit 25 300€. La moitié de cette somme, soit 12000€, est consacré au renouvellement de la subvention à Sors de Terre ce qui montre l’effort persistant de faveur de la bergerie des Malassis. Les autres associations reçoivent des subventions beaucoup plus limitées mais en nette progression cette année.
Il est évident que la crise écologique qui se précise d’année en année ne peut que nous obliger à aller encore plus loin pour soutenir les initiatives qui remettent les citoyens au cœur des actions pour l’environnement.
Il faut que chacun puisse s’initier aux gestes qui permettent de refaire du sol, planter, entretenir, composter, savoir tailler les fruitiers, entretenir les jardins partagés et y introduire des arbres, arbustes et végétations pérennes et adaptées au climat qui change.
Recueillir des eaux de pluie et les réutiliser ou encore développer la pratique du vélo en apprenant à tou.te.s à en faire ou en organisant des bourses aux vélos dans notre ville, autant d’initiatives utiles, amenées à se développer.
Cette montée en puissance de l’écologie dans notre ville doit passer par une augmentation raisonnable des subventions aux associations existantes au fur et à mesure qu’elles se développent et portent des projets nouveaux. Elle peut passer aussi par la création de nouvelles associations ou par l’accueil et le soutien à des associations qui n’étaient pas implantées à Bagnolet jusqu’à présent.
Cela nécessite aussi une amélioration de l’information aux associations qui doivent pouvoir connaître précisément les aides auxquelles elles ont droit et comment les obtenir. C’est important en particulier pour les associations nouvellement créées ou celles qui viennent s’installer à Bagnolet.
Il faut se rendre compte que celles et ceux qui œuvrent pour l’environnement dans notre ville ont peu de moyens et ne peuvent pas développer autant qu’il.elle.s le souhaiteraient leurs activités.
Il faut donc poursuivre l’effort dans les années à venir, et continuer dans le sens d’une augmentation de l’aide aux associations environnementales.
Il s’agit de distribuer l’argent disponible autrement ou de trouver des sources de financement complémentaires afin de permettre à ses associations de se développer, de croître et d’agir dans la ville, avec les habitants, pour améliorer leur environnement et leur vie.
En tout cas, le mouvement est lancé !