La tribune des Ecolos solidaires, citoyen.ne.s et radicaux dans le Bajomag de septembre.
Au clos à pêches, un lieu magique de Bagnolet
L’événement de la rentrée est l’ouverture de la nouvelle école Pêche d’or. Elle portera le nom de Jacqueline Chonavel, la maire qui a marqué l’histoire de Bagnolet. L’hommage est bien mérité. Et une femme maire, c’est toujours une idée neuve pour Bagnolet, n’est-ce pas ? Pour faire table pleine de l’histoire de notre ville, il faudrait aussi garder (la) Pêche d’or dans le nom de l’école.
Cette réalisation atteint des exigences environnementales fortes. L’orientation du bâtiment, ses formes, permettent de jouer avec l’ombre et la lumière, comme avec les courants d’air. Cela minimise la consommation d’énergie l’hiver et garde la fraîcheur l’été.
Le choix des matériaux va dans le même sens : ce n’est pas du béton, mais de la pierre calcaire. La surface de pleine terre augmente sur l’ensemble du site. La cour et le parvis sont végétalisés.
La toiture aussi est végétalisée ; il ne s’agit pas de pleine terre, mais comparé aux toitures habituelles, cela apporte des avantages climatiques considérables (absorption de l’eau, isolation du bâtiment)
Le choix écologique est poussé loin: il n’y aura pas de wifi dans l’école par précaution vis à vis des ondes.
Une partie des 55 arbres du site a été conservée. Mais bien moins que prévu au départ, faute de réel suivi. On se serait bien passé du traumatisme de l’arrachage des arbres à l’aube sous protection policière… Un peu plus de transparence, un peu plus de dialogue avec tous.tes aurait pu éviter d’en arriver là.
L’addition est plus salée que prévu : environ 25% de plus qui seront à la charge de la ville. En cause, un mauvais choix et un manque de suivi des entreprises qui ont fait faillite.
La bergerie des Malassis est maintenue sur le site. Son activité donne du sens au lieu et va pouvoir se développer dans les prochains mois. C’était pour nous une condition au soutien au projet.