Vendredi 23 mai s’est déroulé à Bagnolet un premier rassemblement en solidarité avec le peuple de Gaza. Un rendez-vous désormais hebdomadaire. Voici l’intervention de Mohamed Djennane au nom des organisations signataires de l’appel.
Nous sommes rassemblés aujourd’hui, à Bagnolet, pour dire notre solidarité avec le peuple de Gaza. Pour dire notre attachement à la paix, à la justice, à l’humanité.
Pour dire notre refus de l’indifférence et du silence.
Comme l’ont fait les Nations Unies, l’Unicef, Médecins sans Frontières, de nombreux gouvernements, nous dénonçons avec force la politique de destruction menée par le gouvernement israélien d’extrême droite de Benyamin Netanyahu.
Depuis des mois, Gaza est sous les bombes. Des dizaines de milliers de morts, des blessés, des enfants mutilés. Et aujourd’hui, la population meurt de faim. Plus d’eau, plus d’électricité, plus de médicaments. Gaza est coupée du monde. Gaza est en train d’être rayée de la carte. Et nous, ici, nous refusons de détourner les yeux.
Oui, nous avons condamné les crimes du 7 octobre en Israël. Rien ne peut justifier le massacre de civils. Mais rien non plus ne peut justifier ce qui se passe aujourd’hui à Gaza : une punition collective d’un peuple entier, au nom de la vengeance et de la terreur d’État, un génocide.
Alors aujourd’hui, depuis Bagnolet, nous faisons entendre notre voix et lançons un appel
Pour exiger,
•L’ouverture immédiate et massive des routes humanitaires internationales
•L’arrêt des bombardements et des incursions de l’armée israélienne
•La libération de tous les otages Israéliens et de tous les prisonniers palestiniens.
Nous restons mobilisés pour,
•Le respect du droit international
•La protection immédiate du peuple palestinien
•La reconnaissance d’un État palestinien, condition nécessaire à une paix juste et durable
Bagnolet est une ville de solidarité, de luttes et de fraternité. Bagnolet, hier comme aujourd’hui, est résolument mobilisée contre toute forme de rejet de l’autre, de discours et d’actes de haine, de racisme, d’antisémitisme et d’islamophobie
Aujourd’hui, cette fraternité traverse les frontières. Elle s’appelle dignité. Elle s’appelle paix. Elle s’appelle justice.
Quelles que soient nos convictions, nos origines, nos croyances, soyons unis pour défendre ce qui fait notre humanité commune.
Pour Gaza. Pour la paix. Pour la vie.
Arrêter le génocide en cours à Gaza, maintenant.
Rendez vous tous les vendredis place de la mairie, à 19h.