A l’occasion de plusieurs avenants au contrat de travaux de l’école Pêche d’or, votés au Conseil municipal du 6 février, retour sur quelques points marquants du projet par Jean-Claude Oliva.

Nous nous acheminons vers l’achèvement de l’école Pêche d’or et, à cette occasion, je voudrais revenir sur quelques points qui me semblent importants.

Bien sûr, il ne s’agit pas de l’école idéale et je peux entendre bien des critiques. Mais ce projet marque une rupture avec toutes les écoles et les bâtiments publics construits à Bagnolet jusqu’à présent (l’hôtel de ville, l’école Joliot-Curie, l’école Fromont ou même le lycée Henaff).

Il porte des exigences environnementales fortes. L’orientation du bâtiment, ses formes permettent de jouer habilement avec l’ombre et la lumière, comme avec les courants d’air. Il minimise la consommation d’énergie l’hiver et garde la fraîcheur l’été.

Le choix des matériaux va dans le même sens : ce n’est pas du béton, mais de la pierre calcaire.

La surface de pleine terre augmente sur l’ensemble du site.

Il faut remarquer la toiture végétalisée ;  la toiture végétalisée n’équivaut pas à de la pleine terre, mais comparée aux toitures habituelles, elle apporte des avantages climatiques considérables (absorption de l’eau, isolation du bâtiment)

Le parti pris écologique est poussé loin: il n’y aura pas de dispositif sans fil dans l’école par précaution vis à vis des ondes.

Le second acquis, c’est le maintien de la bergerie sur site. L’activité de la bergerie donne du sens à ce lieu et elle va pouvoir se développer à la fin du chantier. C’était pour nous une condition sine qua non au soutien au projet.

Les délibérations présentées ce soir amènent à évoquer un constat plus préoccupant : la dépollution complète du site a été nécessaire pour construire l’école. Le site était très loin de l’image idyllique de patrimoine naturel parfois dressée : les sols constitués de remblais étaient pollués par des hydrocarbures et des métaux lourds, les terres ont du être excavées et évacuées vers des sites spécialisés. Bien entendu, je ne me réjouis de cette situation…

Je regrette la polarisation excessive des débats autour de ce projet qui aurait mérité davantage de réflexion commune, de part et d’autre de cette assemblée.