Alors que les Français manifestent un fort attachement au secteur public, les partis à gauche dans l’échiquier politique peinent à en faire un thème de campagne. Ils font pourtant partie de leur histoire et pourraient dessiner un projet unificateur. Un article inspirant de Sylvia Zappi qui rejoint nos réflexions pour Bagnolet et les expériences de créations de nouveaux services publics comme l’eau, portées par le mouvement associatif et citoyen.
« Démarchandisation », « esprit public », « société de la coopération »… la gauche cherche ses mots pour parler des services publics et du rôle qu’ils doivent retrouver dans le pacte social. Mais ils restent encore balbutiants. Que ce soit au Parti socialiste, à La France insoumise (LFI), chez Les Ecologistes, au Parti communiste français ou du côté des petits partis comme L’Après ou Place publique, la place accordée aux administrations publiques et à leurs agents demeure marginale dans les discours politiques. A l’instar de leur faible participation à la mobilisation du Printemps des services publics – une coalition qui a regroupé syndicats et organisations non gouvernementales –, en mai et juin, dans différentes villes.