La tribune du groupe Ecolos solidaires, citoyen.nes et radicaux dans le Bajomag de juillet-août.
Selon une étude de l’Institut Paris Région, la place de la voiture ne représente plus que 4,3 % des déplacements dans la capitale, et ceux réalisés à vélo 11,2 %. L’évolution a été rapide, le vélo ne représentait que 3 % des trajets à Paris en 2010. L’utilisation des pistes cyclables a doublé entre octobre 2022 et octobre 2023.
Entre Paris et la petite couronne, c’est 14% pour le vélo et 11,8% pour la voiture. Ces chiffres sont éloquents. Il faut les mettre au compte de la politique volontariste de la Maire de Paris, aiguillonnée par les élu.e.s écologistes.
A Bagnolet, de premiers pas ont été fait avec le comité vélo et le plan vélo, impulsés par Edith Félix, quand elle était maire-adjointe aux mobilités. Mais il faut à présent que les financements et surtout les réalisations de pistes cyclables suivent…
Depuis le 13 juin, le prolongement de la ligne 11 du métro offre deux nouvelles stations proches de Bagnolet. C’est un progrès ! Mais à l’horizon 2030, avec l’arrivée de la ligne du tram T1, Bagnolet restera la ville d’Est Ensemble la moins bien desservie par des transports ferrés rapides. D’où l’intérêt d’un prolongement de la ligne 3 qui désenclave le quartier des Malassis, comme un vœu du conseil municipal l’a demandé.
Le 14 juin a été inaugurée une voie réservée aux bus sur l’A3, entre Bagnolet, Montreuil et Romainville. Cela répond aux besoins de transports collectifs plus efficaces. Les évolutions sont rapides dans le domaine des mobilités. La transformation de l’autoroute et du périphérique en boulevards urbains, apaisés, sont à notre portée dans les prochaines années. Ces possibilités doivent être prises en compte pour décider de l’avenir de la porte de Bagnolet.
La lutte contre les nuisances (pollution de l’air, pollutions sonores) dont les conséquences sanitaires sont majeures pour la population, est clairement la priorité pour nous. Mais notre vote en faveur du projet partenarial d’aménagement ne vaut pas approbation de l’enfouissement de l’échangeur. Aucun scénario n’est, à ce stade, décidé ou fléché. Les études exploreront des scénarios d’évolution des trafics routiers et autoroutiers pour envisager une alternative à l’enfouissement.